~ Ow sorry, this wasn't done on purpose~ {PV - Ume-Senpai{

Un soleil radieux dans le ciel, ses raillons perçait les rideaux mal fermés de la chambre de la jeune fille nommée Emy. Cette dernière ouvrit un œil, puis un autre. La jeune fille s’étira dans un long bâillement avant de poser un pied sur le sol. Son regard se posa instinctivement sur le réveil se trouvant sur la table de nuit qui était à côté du lit. Dix heures dans la matinée. Il était tard. Emy elle-même fut étonnée de se réveil si tardif, mais bon, elle avait de bonnes raisons. Quand on est la chef rédactrice d’un journal, il faut travailler tard la nuit. Par chance, aujourd’hui était un jour de congé et elle n’avait pas cours. Encore heureux, sinon la jeune Kane aurait été plus qu’en retard. La journaliste posa l’autre pied au sol et se dirigea vers sa garde-robe. Avant de l’ouvrir pour y prendre des habits, elle se regarda dans le miroir. Ses cheveux étaient en pagaille sur sa tête et ses yeux étaient cernés. Mais bon, pas grave. Emy prit des habits selon le temps. Ce fut donc une mini jupe orangé avec un débardeur assortie. Avec, elle prit un genre de petit béret de la même couleur que le reste. Puis la jeune fille se dirigea vers les douches se laver… La douche terminée, Emy s’habilla tranquillement. Elle revint dans sa chambre, prit ses chaussures et sortie. Kane se chaussa une fois hors de la chambre puis se balada dans les couloirs déserts. En un temps comme ça, personne ne voulait rester dans l’Académie, surtout quand il n’y avait pas cours. D’ailleurs, même Emy hésita à aller dans la salle de journalistes. Après tout, elle aussi pouvait prendre un petit moment de repos et s’amuser. Puis qui sait, peut-être trouverait-elle quelqu’un à questionner pour le prochain numéro de la gazette de l’école. Bref, tout ça pour dire qu’Emy se dirigea vers le grand hall, sortie et fut éblouie par le soleil. La main devant son visage, la jeune fille regarda autour d’elle. Certains jouait dans le grand jardin, mais il n’y avait que très peu de monde et personne qu’Emy ne connaissait… Enfin bon, il était rare qu’Emy voit qui que ce soit qu’elle puisse reconnaitre étant donné qu’elle n’avait pas d’amie. Donc la jeune fille passa son chemin avant d’arriver au grand portail. Là, elle s’arrêta net. Il serait peut-être plus raisonnable de rester dans l’école… Bien que tout le monde était déjà sûrement à la plage ou même la piscine… Emy secoua la tête et sortie de l’école. Ce n’était pas souvent qu’elle allait en ville et en profita donc pour se rendre au centre-ville, là où se trouvait toutes les boutiques les plus mignonnes qui soit. Peut-être trouverait-elle quelque chose qui pourrait lui aller.
Perdu dans ses pensées, Emy marcha le long des rues du centre-ville. Il y avait un monde fou et elle essayait de les éviter tout en restant dans son propre monde. Chose assez bête, car la jeune fille bouscula très vite quelqu’un. Rouge de honte, la demoiselle baissa la tête et se courba légèrement vers l’avant, comme pour saluer quelqu’un et dit d’une petite voix timide :

« Je… Je suis vraiment désolé, vraiment, vraiment. Je ferais plus attention la prochaine fois. »

Emy se remit dans une position normal et leva timidement la tête vers la personne qu’elle avait bousculé. Ce n’était autre qu’un jeune homme ou plutôt devrait-on dire un elfe qui était… plutôt mignon en son genre. Emy se demandait bien d’où il venait. Après tout, elle ne l’avait jamais vue auparavant. Non qu’elle connaisse tous les élèves de l’Académie mais bon. Et si il était de l’Académie Seikyo ? Qu’importe. Emy était comme paralysée sur place, elle ne pouvait plus vraiment bouger. Comment avait-elle put bousculer quelqu’un et en plus un être aussi mignon que lui ?

{ Elfes noirs

Les jours commencent à filer sans que je ne puisse les voir passer, les moments me paraissent une éternité alors que cela ne fait que cinq jours que je suis arrivé. Pourquoi le temps me paraissait si long? Sans doute était-ce ma vie que je jouais toujours en sortant de ma cachette. Les humains avaient un peu de mal... non, ils ne m'acceptaient pas c'est tout. Je pouvais le comprendre en y pensant encore et encore, j'étais défini comme un elfe noir, déchu de mon clan, capable de répéter ma traitrise parmis eux. Mais en même temps, en à t-il été? Je n'en ai aucun souvenir, je n'ai fais que fuir des conséquences qui m'étaient inconnues. Sans doute était-ce de ma faute... de toute façon je savais que fuir était inutile et que j'aurais à affronter mon passé un jour où l'autre.

Il fallait que je me change les idées. Marcher pourra sans doute me faire du bien. Je me décidais alors de sortir du grenier abandonné où j'avais établi mon petit logement. Il n'avait rien d'attirant à première vue, mais pour moi c'était bien le seul endroit où je me sentais chez moi et bien accueilli par les nombreuses ombres de cet endroit. C'était mon repère, mon antre, mon sanctuaire, appellez ça comme vous le voulez.
Lorsque je sorti du grenier, exposé à la lumière, je me sentais d'hors et déjà moins bien, restant alerte à toute situations.
Je sentis un moment quelqu'un me bousculer, bien sûr la bousculade ne me faisait ni chaud ni froid vu que j'étais un fantôme, une ombre fuyante dans cette ville alors je m'accoutumais à la souffrance. Une bousculade ne me faisait plus rien finalement et ne m'affectais pas plus que ça en fait. Lorsque je regardais alors pour voir qui m'avais bousculé, je vis une jeune fille bien charmante. Mais ce qui me frappa n'était pas son apparence mais le fait qu'elle se soit excusée. Aucun humain, depuis mon arrivée ici, ne m'avais montré de signes de respect. Je la regardais alors dans les yeux, gardant mon regard neutre. Elle était génée de m'avoir bousculée. La foule commençait à devenir vraiment étouffante. Je pris alors sa main et je commençais à l'entrainer dans une ruelle un peu sombre, à l'ombre et où la foule ne pouvais nous gêner.
Je m'assis alors par terre.

"Gomen... je trouvais cet endroit bien plus pratique pour parler, là-bas, je n'ai pas pu t'entendre à cause des gens..."

Le jeune homme, qui était vraiment super mignons, regardait la jeune Emy l’air plutôt étonné. Quoi ? Avait-elle fait ce qu’il ne fallait pas ? Avait-elle eut la « chance » de bousculer la personne que l’on bousculerait en dernier si nous avions le choix ? Quoi qu’il en soit, ce jeune homme était assez bizarre, selon Emy. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce dernier la prit par la main comme s’ils se connaissaient depuis toujours et l’emmena dans une ruelle plus sombre, plus calme. Prenait-il la jeune Kane pour une idiote ? Avait-elle l’air d’une idiote ? Puis lui, c’était qui ? Un pédophile ? Après tout, les seuls personnes qui emmènent une fille dans une ruelle telle que celle-ci le font seulement pour une chose… Un mot que l’on ne citera pas dans ce texte. Enfin, bref, la jeune Emy n’était pas très rassuré. Mais comme à son habitude, la jeune journaliste était irréfléchie et ne pensa pas une seule seconde à s’échapper. Elle voulait connaitre un peu plus le jeune homme ainsi que ses raisons pour l’avoir emmener ici… Même si le fait de ne pas trop aimer le monde était une raison valable… Pour Emy. D’ailleurs, cette dernière, d’une petite voix timide, répondit à l’étranger :

« N… non, ce… ce n’est rien, je vous assure. Moi n…no…non plus, je n’aime pas trop le bruit. Ici, on pourra sûre….sûrement parler. »

Emy regarda enfin autour d’elle. Pas un chaton. Son regard se posa alors de nouveau sur l’inconnu. Vraiment mignon. Mais bon, la jeune Emy avait déjà quelqu’un dans son cœur, elle ne pouvait tout de même pas craquer pour cet inconnu… si ? Remarque, c’était tout elle ça, craquer pour le premier jeune homme qu’elle rencontre. Mais bon, on ne peut pas lui en vouloir, toutes les filles sont pareils après tout. Du moins, les adolescentes de son âge le sont.

{ Elfes noirs

Je regardais la jeune fille dans les yeux, écoutant attentivement ce qu'elle disait. Elle balbutiait par moment surement par peur que je lui fasse du mal. En même temps, ce fut une réaction que je comprenais parfaitement. Je l'avais mené dans un endroit sombre, à l'abri des regards, il était tout à fait normal qu'elle ai cette réaction. De plus elle ne me connait même pas et cela n'arrangerais surement rien si elle venait à découvrir mon identité. J'étais une créature issue des ténèbres, je le savais bien même si mes souvenirs étaient flous. Je n'avais pas vraiment l'intention de me rabaisser plus que je ne l'étais alors, accusé sans cesse de tout les crimes possible a cause de mon appartenance aux elfes noirs. Je venais finalement à en croire que mon existence était interdite en ce monde.
Je fermais les yeux puis la regarda à nouveau.

"Tu n'as pas à avoir peur de moi voyons... Ce devrais être plutôt le contraire."

Je baissais la tête.

"Je ne veux pas de mal aux humains... mais il semblerait que ceux-ci s'acharnent à me rejeter et à me hair pour les crimes commis par mes semblables. Alors je ne t'en voudrais pas si tu t'enfuis en criant "oh violeur" ou que tu me frappe avec conviction... j'ai fini par m'y habituer, c'est pour ça que je reste dans l'ombre et que je me fais oublier la plupart du temps."

Je relevais la tête et la regarda, l'air assez attendris, le sourire aux lèvres.

"Mais toi, là-bas, lorsque tu m'a bousculé tout à l'heure par accident... tu a dégné me demander des excuses alors qu'aucun humain, même aucun être ne m'avais témoigné de respect avant. Merci."

Le jeune homme avait l’air triste et Emy ne savait pas quoi faire. Son intention n’avait pas été de blessé le jeune homme. Quant à ce dernier, il avait l’air d’avoir comprit ce que pensait la jeune journaliste. La jeune Kane le voyait dans ses yeux. Elle voyait aussi que le jeune homme était triste, pas qu’un peu, et se sentait rejeter de tous. Lorsqu’il lui parla, Emy dut lutter pour ne pas pleurer. Comment pourrait-elle faire une chose pareil contre quelqu’un qu’elle ne connaissait même pas ? D’ailleurs, pour prouver au jeune étranger que son cœur s’était calmé et qu’elle n’avait plus peur, elle lui montra son stylo bille, qui était son arme. Il n’était pas très facile de le différencier des autres mais la jeune Emy prit soin de montrer la seule différence possible sur ce stylo au jeune homme. La différence ? Différents boutons permettant de choisir une arme. Bref, après le lui avoir montrer, elle le rangea bien au chaud dans une de ses poches afin de prouver à l’inconnu qu’elle ne s’en servirait pas. Puis elle écouta la suite que cet elfe avait à dire et cette fois-ci, les larmes coulèrent le long de la joue d’Emy. Quelqu’un l’avait, pour la première fois, remercier. Sauf qu’Emy pleurait non seulement pour ce merci mais aussi pour la peine que devait supporter le jeune inconnu. Quoi qu’il en soit, se laissant guider par son instinct, la jeune Kane se blottit dans les bras de cet homme dont elle ne connaissait même pas le nom. Elle restait là, à pleurer dans ses bras. Ceci faisait du bien, de pouvoir vider les larmes de son cœur. Et, d’une petite voix heureuse, elle murmura :

« Je ne compte rien faire de ce que tu m’as citer. Je refuse. Tu ne m’as rien fais, ce serait injuste. »

La jeune fille recula, prenant son plus beau sourire. Emy tendit la main vers l’étranger, la tête légèrement penchée sur le côté, chose qui était signe de tendresse pour elle. Puis, enfin, elle dit, coupant une nouvelle fois le silence qui s’était installer :

« Moi, c’est Emy. Emy Kane. Je suis une jeune journaliste d’Heiwa. Et toi, c’est quoi ton nom ? »

Toujours un sourire au lèvre, Emy attendit une réponse… Ou même une réaction. Comment allait réagir le jeune homme dont elle ne connaissait pas le nom ? Se faire enlacer par une pure inconnue, ça n’arrive pas tous les jours après tout. Mais Emy avait été tellement émue par la tristesse qui encombrait le cœur du jeune inconnu… Puis, soudainement, la jeune demoiselle eut une idée. Et de son plus grand sourire elle dit :

« Soyons amis. Amis pour la vie ! »

{ Elfes noirs

Lorsque j'avais parlé du fait que les humains me rejettaient, je pu voir qu'elle semblait compatir à mon sort. Oui, un sort que je n'avais pas demandé à la naissance mais de quoi pouvais-je me plaindre après? Se plaindre ne m'avais jamais rien apporté de bon, bien au contraire, cela reflètait une faiblesse que l'on pouvait exploiter pour mettre un terme à mon existence et je n'étais pas assez désespéré pour les laisser faire. Oui, je voulais vivre. Pourquoi? Pour souffrir d'avantage? Pas nécéssairement, pour découvrir, rien de plus. Ce mon avait beaucoup à m'apprendre et je restais attentif au moindre signe, essayant d'en apprendre tout les jours. Elle m'avait ensuite montré un stylo, je ne sais pas vraiment pourquoi, surement une coutume ou autre chose que je n'avais pas compris, je poursuivais au lieu de lui demander ce qu'était ce stylo pour me le montrer ainsi, sans doute devait-elle accorder une grande valeur sentimentale et me le faire admirer, auquel cas, j'en fu ravis de le voir, même d'envier cette objet qui avait eu une importance dans la vie d'une personne... cela voudrais dire peut-être que j'aurais un jour un minimum d'importance pour exister dans ce monde.

Je fus néanmoins un peu surpris lorsque je lui avais remercié de m'avoir accordé son respect. Je vis alors ces larmes qui m'attristèrent dans un premier temps, il semblerait que l'ai faite pleurer alors que ce ne fut nullement mon intention. Mais alors que je m'apprètait à présenter mes excuses, elle vint se blottir dans mes bras. Ca me revenais maintenant, les humains ne pleurent pas seulement par complexe mais aussi lorsque leurs sentiments sont forts. Les sentiments d'un elfe noirs sont généralements réduit à la haine et l'obéissance du chef de clan. Je n'avais jamais éprouvé de puissant sentiments qui puisse alors me faire pleurer et ai toujours traduit cet acte comme de la souffrance. Cette jeune fille venait de m'apprendre que pleurer servait aussi à soulager les peines, sans doute des souffrances qu'elle à gardée pour elle, en secret, tout comme moi, pour ne pas paraître faible. Je la câlinais alors à mon tour pour la soulager ou si cela pouvait la réconforter.

« Je ne compte rien faire de ce que tu m’as citer. Je refuse. Tu ne m’as rien fais, ce serait injuste. »

Je restais silencieux face à ces paroles, n'ayant qu'une idée abstraite de la justice. Si je pouvais donner ma propre définition,,je dirais alors que c'est ce qui permet au monde de tourner rond. Mais d'après ce que je pouvais entendre de la bouche des humains, elle était aussi faite pour punir "les bandits". Elle se décolla ensuite de moi et me regarda avec un beau sourire que je lui rendis. Elle se présenta alors comme Emy Kane, journaliste d'Heiwa. J'avais déjà entendu parlé des journalistes, je les regardais souvent par la fenêtre des gens, ils parlaient depuis une boîte que les humains appellaient la télé, une chose que je ne connaissais pas en détail. Je ne savais pas alors si les journalistes étaient un clan ou un rang de leur société. Ils avaient juste une façon particulière de parler, assez agréable je devais l'avouer, domage que ce fut parfois pour annoncer de tristes nouvelles.

Elle m'avait aussi demandé mon nom. Mais avant même que je puisse me présenter, elle me tendit la main:

« Soyons amis. Amis pour la vie ! »

Cette simple phrase me transperça de tout mon être. Chacun de ces mots ce répétaient continuellement dans ma tête, assez pour m'en donner mal. Mais j'étais heureux même saisi de stupeur qu'une chose aussi merveilleuse puisse m'arriver. Je m'agenouillais et lui pris la main.

"Je m'appelle Ume Tsukuyomi... je souhaiterais avec joie d'être ton ami pour la vie."

Le jeune étranger ne repoussa pas la petite Emy, chose qui étonna cette dernière. Une personne normale l’aurait tout de suite pousser. Personne n’aimait se faire enlacer par une inconnue. Mais ce jeune homme n’était pas pareil, non, bien au contraire, il avait quelque chose de différent. Quelque chose qui l’obligea à la garder contre lui. En le regardant bien, regardant bien son expression, la jeune petite Kane comprit qu’il n’avait pas comprit ce qu’elle voulait lui dire en lui montrant le stylo bille. Pourtant, il n’y avait pas de boutons sur tous les stylos billes…. Si ? Si c’était le cas, Emy avait du temps à rattraper car elle n’avait jamais entendu parler de tels stylos. Enfin, quoi qu’il en soit, il n’avait pas comprit et il ne pouvait donc pas comprendre qu’elle n’avait nulle l’intention de l’attaquer, si ? Peut-être … Après tout, on sait jamais… Bref, après avoir fait sa demande à l’inconnu, Emy senti ses jambes trembler. Demander comme cela à un étranger de devenir son meilleur ami… Quelle sotte ! Et si sa réponse était négative ? Et s’il se moquait d’elle ? Si il en profitait pour l’attaquer ? Après tout, peut-être que tout ce qu’il avait fait été un jeu… Bref, c’est à cause de toutes ces pensées que la jeune journaliste fut plus qu’étonnée en entendant le nom du jeune elfe. Ume… Ume Tsukuyomi… Elle n’avait jamais entendu ce nom… Un élève de Seikyo ? Quoi qu’il en soit, il était sympa, en tout cas, il avait l’air sympa. Il accepta avec joie la demande de son interlocutrice… Ami… pour la vie… Avec lui ? Il était d’accord ? Vraiment d’accord ? Prise dans un élan de joie, la jeune fille s’avança puis, se tenant sur un pied seulement, embrassa son nouvel et premier ami sur la joue. Un baiser plein de tendresse, remplit de la joie que ressentais la jeune élève en ce moment-même. Il était la preuve même que tous les élèves de Seikyo n’avaient pas un mauvais fond… Encore fallait-il qu’il soit de Seikyo. Et si il était tout simplement de Heiwa, seulement, elle n’aurait jamais entendu son nom ? Peu probable… Elle ne connaissait pas la tête de tout le monde, certes, mais avait la liste de tous les élèves. Bah ouais, ça servait un peu quoi… Puis, avec un sourire, la jeune Emy dit à son nouvel ami :

« Nééh, tu veux faire quelque chose ? Je peux t’offrir quelque chose ? Je peux t’enlacer aussi ? Oh et aussi, je peux te confier tous les secrets ? »

Rouge de honte, Emy se tus. Elle avait le comportement d’un enfant… Oui, mais un enfant ayant son premier ami… Car c’est ce qu’il était. Le premier signe d’amitié de son cœur. Une amitié qu’elle ne voulait pas gâcher. De plus, elle avait vraiment envie de l’emmener dans un petit café tout mignon… Mais peut-être que les elfes noirs n’aimaient pas ce qui est mignon…

{ Elfes noirs

Lorsque je lui disais que je voulais devenir son ami, elle vint m'embrasser sur la joue. J'écarquillais alors les yeux, étonné que cela puisse m'arriver. Je posais alors, presqu'immédiatemment, ma main à l'endroit où elle m'avait baisé. Elle me regardait avec le sourire et me proposait diverses activité dont je n'avais jamais eu vent. Elle m'énonçait tout cela avec empressement comme si je fus alors son premier ami. Dans ce cas, ni elle ni moi ne savions encore ce qu'il fallait faire avec un ami; sans doute passer du temps ensemble ou parler de sois... Mais le hic était que je n'avais rien à dire, vu que je venais de résumer tout ce que je savais. Finalement je me levais et posais ma main sur son épaule, souriant.

"Toi aussi... tu as un premier ami. Je le sais parce que c'est ce que je me dit intérieurement aussi"

Je tournais la tête pour regarder à la sortie de la ruelle puis je revint la regarder. Je l'enlaçais alors normalement, il fallait dire que ce geste, appliqué pour une première fois depuis longtemps ne m'étais pas désagréable, au contraire. Je la lachais ensuite, de peur qu'elle n'ai pas vraiment agrée mes libertées. Je la regarda alors puis baissa la tête.

"Gomen... mais faire des câlins... je viens de le redécouvrir, je ne peux pas l'expliquer..."

Je relevzis alors la tête:

"Mais en fait... tu m'avais dit que tu venais d'Heiwa... c'est quoi Heiwa?"